Il n’y a pas de surdiagnostic de « syndrome du bébé secoué », ou trauma crânien causé par la maltraitance des enfants (TC-ME) au Québec, assurent deux pédiatres en maltraitance. Elles expliquent la « rigueur » et la « minutie » accordée au processus. Lundi, La Presse a raconté l’histoire d’un père accusé d’avoir secoué son bébé à mort qui poursuit des médecins et des policiers après l’arrêt du processus judiciaire contre lui.
Un neurologue de l’Hôpital de Montréal pour enfants a affirmé lundi dans nos pages que des parents sont accusés à tort à cause d’un surdiagnostic du « syndrome du bébé secoué ». Estimez-vous qu’il y ait un surdiagnostic ?
Non, répondent d’emblée les deux pédiatres. « Ces situations-là font l’objet d’une évaluation minutieuse, rigoureuse, où on va réfléchir à toutes les possibilités, explorer toutes les autres avenues, dit la Dre Karine Pépin, pédiatre en maltraitance à l’hôpital Sainte-Justine et professeure associée à l’Université de Montréal. Il y a une démarche rationnelle qui existe. Je ne vois pas qu’on saute aux conclusions ou qu’on se précipite sur ce diagnostic. »
Source et article complet : « Bébés secoués » | Il n’y a pas de surdiagnostic, assurent des pédiatres | La Presse